Après deux mandats à la tête de l’arrondissement Rosemont—La-Petite-Patrie, Projet Montréal continuera à innover en réalisant de nombreuses initiatives de démocratie participative. Trois mesures phares seront mises sur pied : les comités milieux de vie, le budget participatif et les commissions permanentes.
Pour que Montréal accède réellement au 21e siècle, elle doit accepter que les citoyens soient parties prenantes du processus décisionnel. En offrant des espaces participatifs aux citoyens, on contribuera à renforcer le sentiment d’appartenance à la communauté ainsi qu’à favoriser l’enracinement des familles dans chaque quartier. Allant dans ce sens, le maire François W. Croteau indique que « notre équipe fait confiance aux citoyens, en leur capacité à réaliser des projets créatifs, innovants et inclusifs. C’est pourquoi nous prenons trois engagements forts en matière de démocratie participative ».
1er engagement : la création de comités milieux de vie
Les comités milieux de vie auront pour objectif de permettre aux citoyens de participer aux décisions d’investissements dans les aménagements de l’arrondissement. À travers un processus de codesign, les citoyens participeront à l’aménagement de leur rue, des espaces publics ou encore des jeux pour enfants ou des centres de loisirs qui pourront se retrouver dans leur milieu de vie. En effet, le codesign permet aux citoyens de participer directement à la conception d’un aménagement en collaboration avec des professionnels. Pour le maire François W. Croteau, « le codesign, c’est plus qu’un simple processus de consultation, il s’agit là d’une véritable démocratie participative qui sera mise en place. »
En collaboration avec des partenaires universitaires et experts, une carte des milieux de vie sera définie en début d’année 2018. L’idée, qui a émergé de l’expérience des ruelles vertes, s’inscrit dans la suite logique de la transformation collective des espaces de vie, en allant un peu plus loin et en permettant aux citoyens de s’approprier leur milieu et d’y laisser leur empreinte.
Les comités, qui seront composés de citoyens volontaires et élus démocratiquement par leurs pairs, auront par exemple le pouvoir d’aménager un parcours pour les écoliers original et coloré, d’installer un espace ludique où se trouveront terrains de pétanque ou table de babyfoot ou encore d’inaugurer des lieux d’exposition artistique destinés à la communauté. Pour l’équipe locale de Projet Montréal, ces milieux de vie permettront un partage novateur du pouvoir entre les élus et les citoyens. Il s’agit donc d’un véritable levier de démocratie participative!
2e engagement : le budget participatif, une enveloppe de 250 000$ par année !
Chacun des 25 comités milieu de vie sera doté d’un budget participatif de 10 000 $ annuellement mis à leur disposition. Les comités de citoyens pourront ainsi proposer et réaliser des projets liés à leur environnement immédiat. Il s’agit de l’une des plus grosses enveloppes pour un budget participatif jamais accordée dans les municipalités québécoises. Pour le maire François W. Croteau, « les comités de milieux de vie seront les plus à même de décider des aménagements et des installations qui bénéficieront le plus à leur secteur. Nous souhaitons, dit-il, leur donner les moyens de leurs ambitions».
3e engagement: les commissions permanentes
L’équipe locale de Projet Montréal dans Rosemont—La-Petite-Patrie mettra sur pied des commissions permanentes. Si elles sont fréquentes au niveau de la ville centre, elles n’existent pas en ce moment au niveau de l’arrondissement. Chose inédite, une administration locale de Projet Montréal y inclurait une représentation des citoyens et des acteurs du milieu.
Le maire François W. Croteau explique : « nous voulons accorder une plus grande place aux résidents et aux organismes du milieu parce que nous croyons que leurs visions et leurs idées nous aideront à prendre des meilleures décisions ». La nature des commissions permanentes autorisera l’intégration des citoyens et des principaux intervenants à titre consultatif. Elles seront chargées de faire des recommandations au Conseil d’arrondissement et ainsi auront le pouvoir d’orienter ses décisions.