Le 15 septembre 2017
En bref
Montréal compte quelque 900 bâtiments vacants, dont 120 qui sont d’intérêt patrimonial. Valérie Plante, cheffe de Projet Montréal et aspirante mairesse de Montréal, propose de créer dix incubateurs d’entreprises dans autant de bâtiments publics vacants afin de soutenir le développement de start-ups et de préserver les bâtiments publics qui seraient autrement inoccupés. De plus, ce projet pilote d’entretien par occupation permettra à Montréal de profiter de retombées économiques intéressantes grâce à l’apport d’entreprises émergentes et aux emplois qu’elles créeront.
Faits saillants
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Projet Montréal s’engage à créer dix incubateurs dans autant de bâtiments publics vacants.
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Ce projet pilote d’entretien par occupation permettra à Montréal de soutenir le développement de start-ups en leur offrant des locaux à peu de frais, de préserver les bâtiments publics inoccupés et de profiter de retombées économiques grâce aux emplois qui seront créés.
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Montréal compte 900 bâtiments vacants sur son territoire, dont 120 sont d’intérêt patrimonial. Uniquement dans Ville-Marie, 38 bâtiments sont inoccupés.
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Six bâtiments publics vacants pourraient d’ores et déjà faire l’objet d’une occupation temporaire par des incubateurs d’entreprises : l’ancien Hôpital Royal-Victoria, l’ancien Hôpital chinois, l’ancien Hôpital de la Miséricorde, l’ancienne Gare d’autocars de Montréal, l’ancien Institut des sourdes et muettes et le théâtre Empress.
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Plusieurs domaines possèdent des incubateurs à Montréal : technologie et ingénierie, science de la vie, service et vente au détail et ville intelligente.
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Les start-ups ont souvent un rythme de croissance soutenu qui peut les forcer à changer de local aussi fréquemment qu’aux six mois.
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Les bureaux abordables se font rares à Montréal.
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Les bâtiments publics inoccupés coûtent cher à maintenir. Par exemple, les hôpitaux vacants coûtent environ 3,5 M$ par année pour leur simple préservation (chauffage, sécurité, entretien).
Citations
« La Ville de Montréal et le gouvernement du Québec possèdent des milliers de pieds carrés d’espaces vacants. Même si ces locaux sont inutilisés, les contribuables paient des millions de dollars par année pour y assurer l’entretien et la sécurité sans jamais profiter de quelque retombée positive que ce soit. Il est temps de changer les choses et d’offrir ces locaux aux entreprises émergentes qui en ont besoin et qui en feront profiter Montréal. » - Valérie Plante, cheffe de Projet Montréal et aspirante mairesse de Montréal
« Projet Montréal souhaite encourager l’entrepreneuriat. Alors que plusieurs entrepreneurs sont à la recherche de locaux pour faire évoluer leur entreprise, nous allons leur proposer d’occuper des bâtiments publics vacants de façon temporaire. Plutôt que de payer pour garder des bâtiments vides, nous allons encourager l’entrepreneuriat et la création d’emplois. Tout le monde en sortira gagnant. » - Valérie Plante
« Les espaces à bureaux abordables se font rares à Montréal. Les start-ups, qui sont souvent forcées de changer de locaux régulièrement en raison de leur croissance rapide, sont à la recherche de baux à court terme et peu dispendieux. Notre projet pilote d’entretien par occupation permettra aux entreprises montréalaises en émergence de souffler un peu. Il permettra aussi à la Ville de profiter de la création d’emplois et des retombées économiques que ces entreprises entraîneront. » – Yasmina Jimenez, candidate au poste de conseillère d’arrondissement du district Cecil-P.-Newman, dans l’arrondissement de LaSalle