En bref

Les Montréalais perdent chaque année 26 millions d’heures dans les bouchons de circulation causés en grande partie par des chantiers abandonnés ou improvisés. Sous une administration de Valérie Plante, les Montréalais pourront désormais compter sur une autorité chargée de la circulation, une police anti-congestion chargée d’effectuer des interventions d’urgence et des patrouilles sur le réseau routier montréalais. Elle agira aussi lorsque des pistes cyclables sont bloquées ou des chantiers sont dangereux pour les piétons, et elle assurera le respect de la règlementation sur les voies réservées. Projet Montréal va ainsi s’attaquer au problème de la congestion à l’aide d’une approche globale afin que toutes les entraves à la circulation, qu’elles soient sur la route, les trottoirs ou les pistes cyclables, soient considérées comme ayant des conséquences directes sur l’ensemble des usagers du réseau. Avec Valérie Plante, il y aura moins de travaux improvisés et plus de chantiers organisés à Montréal.

Faits saillants

• Projet Montréal compte intégrer le Centre de gestion de la mobilité urbaine (CGMU) à l’autorité chargée de la circulation, en plus d’accélérer son développement. En augmentant le nombre de caméras de circulation et de feux intelligents, la nouvelle entité aura une vue d’ensemble et un pouvoir d’action immédiat.
• La police anti-congestion sera composée à la fois de civils et de policiers. Elle interviendra dans des situations d’urgence qui rendent l’heure de pointe si pénible à Montréal. Elle pourra agir si, par exemple, des voies de circulation sont inutilement bloquées par un chantier, si un chantier illégal fait son apparition, si des voitures sont immobilisées là où elles ne le devraient pas, si la signalisation autour du chantier est inadéquate ou si des corridors sécuritaires pour les cyclistes et les piétons n’ont pas été prévus.
• Cette unité d’intervention s’inspire de la « Traffic Authority », implantée à Vancouver et dans des dizaines de villes américaines et chargée de gérer la circulation, notamment autour des chantiers.
• Une ligne directe sera aussi mise sur pied afin de permettre aux Montréalais d’identifier les chantiers ou situations problématiques où l’unité d’intervention devrait intervenir. En ce moment, ces derniers ne savent pas vers qui se tourner lorsqu’ils constatent une irrégularité, outre les chroniqueurs en circulation.

 Citations

 « Notre stratégie pour mettre un terme à l’improvisation dans la gestion des chantiers constitue un geste fort pour les piétons, les cyclistes, les usagers du transport en commun et les automobilistes. La congestion touche absolument tous les Montréalais et coûte chaque année jusqu’à 2,5 G$. Il s’agit d’un problème majeur auquel je compte m’attaquer vigoureusement grâce à des actions concrètes qui auront un impact direct sur la circulation. » - Valérie Plante, cheffe de Projet Montréal et aspirante mairesse de Montréal

 « La police anti-congestion sera une avancée majeure, mais il faudra aussi agir en amont. Si on veut régler le problème de la congestion à Montréal, il faudra aussi développer le réseau de transport en commun, qui est présentement saturé. Mon équipe souhaite la création d’une nouvelle ligne de métro afin de mieux desservir le nord-est de Montréal et pour améliorer l’accès au centre-ville. Paris, New York et Toronto ont construit de nouvelles lignes de métro; Montréal en est aussi capable. » - Valérie Plante

 « Plusieurs villes ont mis sur pied des unités d’intervention en matière de gestion de la circulation et ont obtenu du succès. Montréal doit faire preuve de la même proactivité, ce qui n’a pas été le cas au cours des quatre dernières années. Les voies de circulation bloquées sans raison, les pistes cyclables et les trottoirs obstrués sans chemin alternatif, et les chantiers abandonnés ne doivent plus faire partie du paysage montréalais. Projet Montréal va débloquer Montréal. » - Éric Alan Caldwell, conseiller d’Hochelaga