Afin d’assurer à la population une information de qualité, uniquement axée sur l’intérêt public, les journalistes doivent pouvoir travailler en toute liberté, assurer la confidentialité de leurs sources et œuvrer loin de toute pression indue. Cette indépendance est essentielle et doit être respectée.
Au cours des derniers jours, le maire de Montréal, Denis Coderre, et le chef de police, Philippe Pichet, n’ont pas pris les actions nécessaires pour garantir la liberté de presse et assurer aux journalistes que plus jamais une telle affaire d’espionnage ne serait autorisée.
Nous demandons au chef de police Philippe Pichet de se retirer le temps que la lumière soit faite sur l’espionnage dont ont été victimes des journalistes et sur la chasse aux sorcières en cours au SPVM.
Nous demandons également au maire de Montréal de retirer les obstacles qui freinent le travail des journalistes depuis près de trois ans et qui les empêchent d’accomplir leur travail à l’hôtel de ville. L’opacité, le contrôle accru de l’information et l’accès restreint aux membres de l’administration a assez duré.
Si vous souhaitez, vous aussi, que la liberté de presse soit au cœur des principes qui guident la Ville de Montréal, appuyez-nous.