Encore en 2017, les Montréalaises doivent payer plus cher pour des produits équivalents à ceux des hommes. Il suffit d’arpenter les étalages des pharmacies de Montréal pour découvrir nombre de produits en tous points similaires, mais vendus plus cher aux femmes qu’aux hommes. « Il existe encore aujourd’hui une “taxe rose” qui pénalise les Montréalaises.
En effet, comment expliquer qu’un déodorant ou qu’une crème pour le visage de même marque coûte 20% à 30% plus cher pour une femme que pour un homme? Le gouvernement du Québec doit agir afin de mettre un terme à cette discrimination », a déclaré Laurence Lavigne Lalonde, porte-parole de l’Opposition officielle en matière de développement économique.
Projet Montréal propose au gouvernement du Québec de s’inspirer de la Ville de New York qui, en 2015, a commandé une étude sur la différenciation des prix en fonction du sexe qui lui a permis de conclure que les femmes payaient en moyenne 7% de plus que les hommes pour des produits équivalents. « Pour éliminer la “taxe rose”, la Ville de New York n’a pas hésité à adopter une loi qui garantit que les femmes et les hommes paient le même prix pour des produits équivalents. Le gouvernement du Québec pourrait très bien faire de même et ainsi faire respecter la Chartes des droits et libertés de la personne, qui interdit toute forme de discrimination et reconnaît l’égalité entre les femmes et les hommes », a affirmé Richard Ryan, conseiller du Mile-End.
L’Opposition officielle présentera une motion demandant au gouvernement du Québec d’interdire la pratique des « taxes roses » lors du prochain conseil municipal, le 20 février. Pour en connaître les détails, cliquez ici.
Renseignements : Marc-André Viau, attaché de presse de l’Opposition officielle à la Ville de Montréal, 514 872-1108 / 514 245-6838,
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