Les citoyens de l’arrondissement de Ville-Marie doivent composer, depuis 2009, avec un grave déficit démocratique. Trois des six élus de leur conseil d’arrondissement ne sont pas directement élus par la population, mais nommés par le maire de Montréal, qui est aussi le maire désigné pour Ville-Marie. La majorité des voix au conseil sont donc exprimées par des représentants qui ne sont pas directement élus par les citoyens de nos quartiers. Héritée de l'ère Tremblay et de la loi n^o 22, cette situation est inacceptable.

Avec cette fausse majorité, la voix des citoyens est tout simplement ignorée. Pire encore, le maire de l’arrondissement n’exerce ses fonctions qu’à temps partiel, alors que les besoins sont criants.

La bataille pour la sauvegarde de la circonscription provinciale de Sainte-Marie–Saint-Jacques est gagnée. Mais les résidents et résidentes de Ville-Marie souffrent encore d'un manque de représentation politique équitable au niveau municipal.